Les Bruns et leurs massacres ne les laissons plus faire!
Voici une histoire que nos anciens racontent...
Ce matin le soleil est sorti de sa tanière
Et il éclaire les collines de sa forte lumière
Les bruits des troupeaux qui remplissent la plaine
Sont semblables aux éléments qui se déchaînent
Son clan se déplace en fonction des saisons
Suivant la migration de l’ours et du bison
Les faucons déambulent dans la parade
Petit Cheval est elemerien et son peuple est nomade
Voilà 16 ans qu’il est né dans les prairies
Au nord du Cybermonde où ses ancêtres ont péris
Un regroupement d’hommes, de femmes et d’enfants
D’animaux éparpillés qui vivent au rythme des vents
Petit Cheval, lui, est différent des autres
Moralement plus développer que les autres
Aucun bijoux, et aucunes peintures de guerres
Ne séduit son égaux ni ses pulsions meurtrières
Un amoureux des moments de silences
Qui s’éclipse parfois sans qu’on en prenne conscience
Fils d’ancêtres au porteur de la plume
Aux conseils utiles et aux secrets de la Lune
Il lui disait que ce monde était le sien
Et que bientôt il trouverait son chemin
Qu’il fallait se méfier de l’homme brun et son alcool
Qui le dépouillerait de ses terres et le priverais de son sol
Un soir d’hiver Petit Cheval partie méditer
Au sommet des collines enneigés
La où les aigles royaux viennent au monde
Où les anciens érudits venaient se couper du monde
Mais subitement, une vision lui apparue
Son village massacré par des soldats inconnus
Il dévala la montagne à toute allure
Refusant ce futur il empoigna sa monture
De la fumée qui jaillie de son camp
Il se rassure en espérant le feu de camp
Rembobinant la scène qu’il avait eu
Avisé à confirmer la vision de visu
En arrivant c’est l’horreur qui le saisie
La vision d’un tas de corps sans vie
Aucun tipi, aucune âme n’a survécue
Aucun arbre, aucune fleur, tout est abattu
Son père et son frère ont la tête criblé de balles
Sa sœur et sa mère scalpées aux parties génitales
Des nourrissons cloués sur des arbustes
Des mères porteuses éventrées de leurs fœtus
C’était le prix pour un peuple paisible
Propriété de terre, résidants devenu cible
Comment comprendre le geste des colons
Si ce n’est la cruauté de leur imagination
L’homme est capable du meilleur comme du pire
De sourire ou bien de faire souffrir
D’aider les autres à porter leur fardeau
Ou d’être à l’origine de ces vices du bourreau
Les bruns sont des loups ils nous chassent et s’imposent
Nous offres des couvertures pleines de tuberculose
Se venger sera la seule solution
Petit Cheval a vu la fin de sa vision
Désormais chevauchant comme la foudre et l’éclair
La tête bien dressée, son arc en bandoulière
Bientôt il aperçoit la poussière de leurs chevaux
Il lance un cri de guerre et accélère le galop
Deux hommes se retournent brusquement comme pour l’abattre
Mais une flèche venue d’ailleurs leur transperce la rate
Le premier obstacle fût franchis
Et au cœur du combat il repense à sa famille
Il frappe l’ennemis de son bras machinal
Une flèche puis une autre vise l’épine dorsal
Trop nombreux pour le nombre de ses armes
Il réserve l’ultime pour le capitaine d’arme
Une epée dissimulé sous sa celle
Qu’il enfonce dans les crânes sans pitié des criminels
Désormais désarmé, à mains nues
Avec la force du fauve, à combattre il continu
Encerclé puis lynché par le brun
Sa peau est écarlate mais cette fois si par le sang
Une pluie de balles lui défonce le torse
Ainsi s’achève l’histoire de Little Horse
Petit Cheval fût démembré
Son peuple vengé mais sa terre colonisé
Enfant du destin…
Enfant de la guerre…
Trés inspirés de Petit Cheval de Medine (rap)