Chaque matin quand je me lève
Une femme se dresse devant moi
Elle ressemble à tout ce qu'hier
J'ai vu de l'univers
Le jour d'avant j'ai pénétré
Dans cette chevelure
Forêt profonde forêt obscure
Où poussent et s'entrelacent
Les branches de mes pensées
Et aux usines de la face
Ô mon ennemie matinale
On fondait et façonnait hier
Tous les métaux de mes paroles
Et dans ses poings qui la défendent
Masses de fonte impitoyables
Je reconnais je reconnais
Les marteaux-pilons
De ma Byby...
De ma demone...
De ma femme!
inspiré de l'assassin (G.Appolinaire)