Magic_Nono
Nombre de messages : 110 Age : 43 Date d'inscription : 17/01/2007
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| Sujet: Musicologie militaire Lun 22 Jan - 4:40 | |
| voici les origines de ce chant interprété par nos soldats : partition Il est là-bas en Agérie, un régiment dont les soldats, dont les soldats. A chaque instant risquent leur vie. Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi. Pour faire partie de cette élite, il faut bien être un peu cinglé, un peu cinglé. Il faut surtout pas s'fair' de bile, savoir bien boire et bien sauter, et bien sauter.
Et après tout qu'est-ce que ça fout Et on s'en fout, la, la, la... En passant par la portière, Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi. Qu'un jour il pourrait se faire Malgré toi, oui, malgré toi, la, la, la... Qu'après une chute libre Tu auras cessé de vivre, la, la, la... Entorché dans l'atmosphère Tu tomberas comme une pierre.
J'ai vu mourir un pauvre gosse, à peine âgé de dix-huit ans, de dix-huit ans. Son pépin s'était mis en torche. Il est mort en criant Salan, criant Salan. Je lui est fermé les paupières, recueilli son dernier soupir, dernier soupir. Et j'ai écrit à sa pauv're mère, comme un para savait mourir, savait mourir.
Et après tout qu'est-ce que ça fout Et on s'en fout, la, la, la... En passant par la portière, Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi. Qu'un jour il pourrait se faire Malgré toi, oui, malgré toi, la, la, la... Qu'après une chute libre Tu auras cessé de vivre, la, la, la... Entorché dans l'atmosphère Tu tomberas comme une pierre.
Et comme on a jamais eu d'veine, un jour l'pépin s'ouvrira pas, s'ouvrira pas. Sur cette putain d'terre Africaine, à cent à l'heure tu t'écraseras, tu t'écraseras. On ramassera tes côtelettes, dans un grand sac à effets chauds, à effets chauds. On dira saperlipopette, ce gazier-là n'a pas eu d'pot, n'a pas eu d'pot.
Et après tout qu'est-ce que ça fout Et on s'en fout, la, la, la... En passant par la portière, Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi. Qu'un jour il pourrait se faire Malgré toi, oui, malgré toi, la, la, la... Qu'après une chute libre Tu auras cessé de vivre, la, la, la... Entorché dans l'atmosphère Tu tomberas comme une pierre.
On te mettra en quatr'planches , entortillé dans ton pépin, dans ton pépin. Au cimetière de Maison Blanche t'auras la gueule de tes copains, de tes copains. T'auras les honneurs militaires et l'on mettra sur ton tombeau, sur ton tombeau, La croix de guerre réglementaire. Et ce jour sera le plus beau, oui le plus beau.
Et après tout qu'est-ce que ça fout Et on s'en fout, la, la, la... En passant par la portière, Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi. Qu'un jour il pourrait se faire Malgré toi, oui, malgré toi, la, la, la... Qu'après une chute libre Tu auras cessé de vivre, la, la, la... Entorché dans l'atmosphère Tu tomberas comme une pièèèèèèèèèèè èèèèèèèèèèèèè reuhhhhhhhhhhhh
Pour citer le chant Originel que nous avons également entonnés, il s'agit du Bataillonnaire
On attribue à ce chant une origine dans les Bat’ d’Af’. En réalité, il a été créé en 1936. Les paroles sont de Jacques Séverac et la musique a été composée par Maurice Naggiar et Lucien Viard. Son titre d’origine est Le chant des réprouvés. C’est le chant du film du même nom réalisé par Jacques Séverac. Il va rapidement être adopté dans l'armée. Nous donnons d'abord la mélodie d'origine, puis celle du chant parachutiste En passant par la portière. 1. C'était sur la terre africaine, Un bataillon dont les soldats, dont les soldats, Sont tous des gars qu'on pas eu d'veine, C'est les bat' d'Af et nous voilà. Pour être joyeux, rien de spécial, Il faut connaître Melun, Poissy, Melun, Poissy, Ou bien sortir d'une centrale, C'est d'ailleurs là qu'on nous choisit.
Mais après tout, de tout ça on s'en fout. En marchant sur la grande route, Souviens-toi, oui souviens-toi, Les anciens l'ont fait sans doute, Avant toi, oui avant toi, De Gabès à Médenine, De Gafsa à Tataouine, Sac au dos dans la poussière, Marchons Bataillonnaires.
2. Mais comme on a jamais eu de veine, Bien sûr qu'un jour on y crèvera, on y crèvera. Sur cette garce de terre africaine, Bien sûr qu'on nous y enterrera. Avec pour croix une baïonnette A l'endroit où on est tombé, on est tombé, Qui voulez-vous qui nous regrette, Nous ne sommes que des réprouvés.
Mais quéqu’ça fout Quéqu’ça fout On s’en fout En marchant sur la grand’ route Souviens-toi, souviesn-toi, Qu’tes anciens sont morts sans doute Comme toi, comme toi De Gabès à Médenine, De Gafsa à Tataouine, Si nous mordons la poussière, C’est en Bataillonnaires.
C'était l'original
Un aimable correspondant que nous remercions, nous a transmis les informations suivantes. Ces chansons, "Le Légionnaire", le Para, etc sont inspirées par celle des Bat'd'Afs, bataillons (légers) d'Afrique où étaient affectés ceux qui accomplissaient une peine de prison (sauf, en principe, pour crimes de sang) et dont c'était la période de conscription. Ils étaient chargés du tracé et de l'entretien des zones les plus rudes du Sahara, plus particulièrement dans le Sud Tunisien. La vie y était telle que ces bataillons furent finalement supprimés. C'était une arme en soi, et non un "supplément" disciplinaire à la Légion.
Petit glossaire: Joyeux : nom que se donnaient, par ironie, les bataillonneurs. Centrale : prison "centrale" où les condamnés accomplissaient leur peine. Gabès, etc : villes de Tunisie dont Tataouine est restée la plus célèbre (avec Biribi, non cité), et plutôt bagne militaire. Les deux premiers couplets datent de la fin du XIXème et le troisième couplet a été ajouté peu après la Seconde guerre mondiale. Elle se chante en accentuant les assonances et rimes féminines : -ne, -le, etc qui renforcent la cadence.
La version la plus courante de cette chanson reste cependant celle du légionnaire
1. Il est sur la terre africaine, Un régiment dont les soldats, dont les soldats Sont tous des gars qu'ont pas eu d' veine, C'est la légion et nous voilà, et nous voilà! Pour ce qui est d' la discipline, Faut êtr' passé par Biribi par Biribi! Avoir goûté de la praline, Et travaillé du bistouri du bistouri
Et on s'en fout et après tout Qu'est-ce que ça fout, out, out, out? En marchant sur la grand-route, Souviens toi oui souviens toi ah! ah! ah! Les anciens l'ont fait sans doute, Avant toi oui avant toi, ah! ah! ah! De Gabès à Tataouine, De Tanger à Tombouctou, ou, ou, ou! Sac au dos dans la poussière, Marchons les légionnaires
2. J'ai vu mourir un pauvre gosse, Un pauvre goss' de dix-huit ans, de dix-huit ans Fauché par les balles féroces Il est mort en criant maman, criant maman! Je lui ai fermé les paupières, Recueilli son dernier soupir, dernier soupir! J'ai écrit à sa pauvre mère, Qu'un légionnair', ça sait mourir, ça sait mourir.
Et on s'en fout et après tout Qu'est-ce que ça fout, out, out, out? En marchant sur la grand-route, Souviens toi oui souviens toi ah! ah! ah! Les anciens l'ont fait sans doute, Avant toi oui avant toi, ah! ah! ah! De Gabès à Tataouine, De Tanger à Tombouctou, ou, ou, ou! Sac au dos dans la poussière, Marchons les légionnaires
3. Et puisqu'on n'a jamais eu d' veine, Pour sûr qu'un jour, on y crèv'ra, on y crèv'ra! Sur cett' putain d' terre africaine, Enterrés sous le sable chaud, le sable chaud! Avec pour croix un' baïonnette A l'endroit où l'on est tombé, on est tombé! Qui voulez-vous qui nous regrette, Puisqu'on est tous des réprouvés, des réprouvés?
Et on s'en fout et après tout Qu'est-ce que ça fout, out, out, out? En marchant sur la grand-route, Souviens toi oui souviens toi ah! ah! ah! Les anciens l'ont fait sans doute, Avant toi oui avant toi, ah! ah! ah! De Gabès à Tataouine, De Tanger à Tombouctou, ou, ou, ou! Sac au dos dans la poussière, Marchons les légionnaires
C'était le moment musical du mois. | |
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