Le festin des couteaux
Ce soir je mets tout à feu et à sang
Je piétine ton âme et je saccage ton corps
Tu sentiras la douleur, c'est fulgurant
T'entendre crier ça vaut de l'or
Ne t'inquiète pas, dès que j'aurai terminé mon œuvre machiavélique
Après avoir lacéré ta pauvre chair
Après avoir vu gicler ton sang en flaque
Ça en sera fini de toi, pauvre prisonnière
Pour l'instant tu sens la douleur qui te transperce de bas en haut
Comme des milliers d'aiguilles à travers ta peau
Et le liquide rouge clair coule à flot
Vive le festin des couteaux !
Tes pensées éclatent en morceaux
Ton corps se déchire en deux
Et de celui-ci jaillit le sang chaud
Pauvre petite dépouille inanimée... Comme c'est malheureux!
Mais dans ton regard que vois-je ?
Il te reste une étincelle de vie ?
Comment oses-tu t'opposer à ma rage !
Sombre idiote, allez fuis !
Va mourir de toutes tes forces
Le plus vite sera le mieux
Car si je retrouve ton squelette sanguinolent et miséreux
Ce ne sera pas mort mais douleur atroce .
Allez, va te perdre dans la nuit
Je te suivrai à la trace rougeâtre que tu laisses
Je te retrouverai et t'étreindrai avec une violente tendresse
Et alors, masse informe et écartelée, tu laisseras échapper ton dernier cri...